1. |
Feu Follet
02:44
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Quand les monstres politiques
Hypnotisés par le fric
Et effrayés par la vie
Astiquent : l’émoticon’
Du grand réseau
Ils sont les flics des temps nouveaux
Les artistes s’embrasent
Pour un rien,
S’épuisent à rejouer
(Merci, merci bien…)
Au spectacle de leurs
Contemporains :
L’air de la Fraternité
De plus en plus souvent
Pour du vent !
Na, na, na…
Feu Follet, Feu Follet
Avec tout le respect…
Ah-ah
Que je vous doigte
Je vous hais : Je suis
Feu, Feu Follet
Et s’il fallait après tout ?
Toucher à mains nues
Les galets des fleuves inconnus
Avaler la poussière des déserts
Pour ne plus avoir
Le dégoût de tout
Pour faire belle figure
Lors de la Grande
Brûlure.
R.
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2. |
Photophore
02:06
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Tant d’apparences,
De têtes d’enterrement
Me brûlent, me brûlent
J’ai perdu tant de temps
à nous éteindre, à nous taire
Tant de temps à défaire
Nos étreintes
Photophore
Qui je suis ?
Photophore
Luit
Jour et Nuit
Tant d’accrochages
De circonstance
De sarcophages en partance
Me brûlent, me brûlent
Je ne suis plus de mise
Matamore, laissé pour mort
Sur tes banquises
R.
Candélabres, chandeliers
Ne se consument jamais
à moitié
Alors je veille, ma merveille
Jours et Nuits
Dans ton lit
R.
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3. |
Lucas
02:29
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Lucas est un cas
Un garçon solaire
Il ne craint pas
De déplaire
Aux pisse-froids
Il a croisé Ena
à la kermesse de Béthune
Il n’marchait pas droit,
Avait pas une thune
Oh Lucas
N’aggrave pas ton cas
N’oublie pas la brûlure
De l’aventure
Lucas est un cas
Un garçon solaire
Venu de la Grande Ourse
Il a de la ressource
Ena est devenue
Sa petite amoureuse
Dans les auto-tamponneuses
De la kermesse en liesse
R.
Oui Lucas aime plaire
Aux filles extraordinaires
Ena n’est pas dupe
Elle a sous ses jupes
La force de dissuasion
Contre les berceurs d’illusions
Profession:
Menteur de profession
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4. |
Brasier ardent
03:17
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Quand on les voit
Dans les médias à la noix
Crâner, crânes d’œuf
Faire du vieux avec du neuf
Façon intox au Botox
Quand on les entend
Cons, conseiller
La berlue aux élus
Vendre le superflu
Pour l’essentiel
Le fiel pour le miel
Boniment-tueurs
Éléments de langage
Novlangue élémentaire
Pour chacune des particules
De tous les âges
Du Réseau majuscule
Les Com’, com’
Les cons munichants
On leur jetterait le gant
On les jetterait dans
Le brasier ardent
De nos rages en dedans
Ils sont l’esprit
De Munich
Ils nous tiennent
Ils nous niquent
Tenir la forme
Couler le fond
Servir la norme
Blouser profond
Ils sont l’esprit
De Munich :
Ils nous tiennent
ils nous niquent
Tenir la forme
Couler le fond
Telle est la mission
R.
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5. |
La flamme
04:17
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De son regard turquoise
Ena toise
Les insanités
Aux murs déchirés
Des Trolls
La Flamme, La Flamme…
Elle leur préfère
Jamais vénère:
Le rock-and roll
Ou, toujours trop fort
L’électro chic et choc
Même au hardcore
Elle est raccord
La Flamme, La Flamme
La Flamme, La Flamme
Ena chérie
Aime la morsure des incendies
Brûlant de tout savoir
Façon Philosophie
Dans le boudoir
La Flamme, La Flamme
Elle joue sa bourgeoise
du Seizième
En plein Vingtième
Sans ascenseur
Ni chauffeur
Ena Ena
Fume sans sommation
Ena Ena
Dans sa
Dans sa
City de consumation
Ena Ena
La Flamme, la Flamme
La Flamme, la Flamme
Ena chérie la chérit la Chérie
La Flamme, la Flamme
La Flamme, la Flamme
Envahit, détruit, embrase
La Flamme, la Flamme
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6. |
13th floor
02:52
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Au temps des dinosaures
De T.Rex et Cie
On aimait alors
Les sons décadents
à pleines dents
Canines, Canned Heat…
Jusqu’aux abysses
Bliss où tout glisse
Ces sons fondants, minés
Sont sous-marins psychés
13th Floor Elevators
Pourra-t-on monter plus haut encore?
13th Floor Elevators
Sans se manger le décor?
Oh ces sons brûlants
Ces bonbons acides
C’est pan! dans les dents
C’est pas du sous-vide
C’est le langage du désir
Des ailleurs
étranger aux programmateurs
Interdits, sans comprendre
à se prendre
La tête
R.
La tête?
Celle, Ciel!
De leurs chers auditeurs
Sous monitoring
De Bruxelles ou d’ailleurs
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7. |
Des nouvelles du front
03:41
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Des fièvres
Des frictions
Des conflits
à profusion
Du rouge à lèvres
Rouge de confusion
Des suées, des sueurs
Des combats, des affronts
Des déboires
De la der des der
à la dérisoire
Heure de gloire (bis)
Des nouvelles du front?
Des des des - des des des
Évitons les affronts
Est-on bas du front?
Du plafond
Comme (comme)
Tomber au Front
(Bis)
Des intempéries
Des entreprises de démolition
Des rémissions
Peu d'éclaircies
Trop de facéties
Au final, animal
Le tempo déchirant
Du temps sourd
à tant et tant
De disparitions (bis)
Au final, animal
Ton baiser d’amour
Rouge sang,
Sur mon front (bis)
R.
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8. |
Pyromane
03:03
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Pyromane, pyromane
Aime
Nymphomane
Wonder Woman
Au cœur refroidi
Par les intempéries
De la vie
Pyromane, pyromane
Aime
Cleptomane
Ravie
Par les larmes des crocodiles
De l’île aux sarcasmes
Plage des mélancolies
Pyromane, Pyromane
Toujours allumé, toujours
Sans briller
Brûlées, brûlés:
Les vies, les milliers d’années
Pyromane, pyromane
Aime
Nymphomane
Fille de feu
Au parfum de butane
Oh, Ena
Aimeras-tu ce pompier
Incendiaire,
Aimeras-tu
Ce flambeur solaire
Egaré dans la savane?
R.
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9. |
Grands brûlés
02:52
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Faire des vers, c’est perdre pied Perdre pied
Aurons-nous trouvé pour l’été
Bottillons à nos pieds?
J’en doute
Et j’ensuque
Envers et contre toutes
Le bleu cresson
Sous ma nuque
à la mémoire des grands brûlés Brûlés
Oh souquez-souquez
Et les barges
S’égarent au large
à la peine, je traîne
N’en menant pas large
Quand vous irradiez
Les ciels de traîne
Au pas de charge
Oh, Djinn macchabées
Macchabées…
Vos flèches enflammées
Ont cramé la crinoline
De mes méninges
Androgynes
R.
à la peine, je traîne
N’en menant pas large
Quand vous irradiez
Les ciels de traîne
Au pas de charge
R.
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10. |
Tierra del fuego
03:37
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Au détroit de Magellan
Alakufs et Yagans
Allumaient des feux
Sur leur terre meurtrie
Jadis en Patagonie
Voulaient-ils ?
Apaiser les dieux des îles
Du Cap Horn
Ou séduire sirènes et licornes
Qui sait? (bis)
Tierra del Fuego
Amers Indiens
Tierra del Fuego
Peuples défunts
Dans le charbon ardent
Des vents et des pluies
Votre esprit
Peut-être survit
Au fond de l’océan
Pacifique
Comme une musique
Un récit magique
De Sepúlveda
Qui sait? Qui sait?
R.
Alakufs et Yagans
Pêcheurs
Convertis de force
Par des voleurs
Grimés en marchands
Au service d’un dieu féroce
Et conquérant
Tierra del Fuego (ad lib)
Ena et Lucas
Sont vos enfants
Sont nos enfants
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11. |
A nos heures
03:43
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La chaleur des pierres
Sous les pieds nus
Et, à perte de vue: la vue
Puis le ballet des
Papillons
Par milliers
Aujourd’hui comme hier
à nos heures, rien d’autre
Tu veux vivre où, ailleurs?
En homme libre ou en
Héritier?
Si c’est la peur
De tout laisser qui te trouble
Je préfère le quitte au double
à nos heures, rien d’autre
Ni renoncement,
Ni habitude
Ni certitude…
Ni médicament
La guitare
Sur l’épaule
Des étoiles dans les yeux,
De la gnôle dans l’abreuvoir
à la dérive
Peut-être heureux?
Quoi d’autre? Quoi d’autre?
Ce serait la belle vie
Animaux sans troupeaux
Beaux et sages sauvages
Nous sommes, en somme:
Humains, trop humains
Et les dieux nous
Emmerdent…
à nos heures, rien d’autre
Alors allons nous faire foutre
Explosons en vol
Pour ne plus jamais fouler le sol
Si c’est la peur
De tout laisser qui te trouble
Je préfère le quitte au double
à nos heures, rien d’autre
R.
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||||
12. |
Flambeur-voyeur
03:26
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|||
Tu es l’anonyme connu
Celui croisé dans la rue
à l’envers de ta glace
Tu zyeutes la poupée d’en face
Tu fais semblant de te raser
Dans le miroir renversé
Passe par-là ma si douce
Que j’imagine ta rose rousse
Oh
C’est un plaisir d’être voyeur-flambeur
Le pays d’envie est l’ailleurs
Au loin, jamais la même scène, jamais obscène
Et les rideaux sont transparents:
Tu te régales du voile givrant
Seul un rayon trop clair, trop fort
M’empêche de scruter ton corps
C’est le faux jour qui fait nuit
Sur l’ombre triste qu’est ta vie
R.
Voyeur-Flambeur
Je n’aurai d’envies à outrance
Ni dans mes veines, ni de mes transes
Et ta beauté a raison de la laideur
De mes insolentes ardeurs (bis)
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13. |
Fort rêveurs
02:29
|
|||
Garçons et filles
Défilent dans les Cités toc
Du vieux monde de braise
Mort au bas de sa falaise
Leur hymne à l’amour sacrifie
Au dieu
Love
Love
Love
Garçons et filles
Aiment s’allumer
Aux utopies
Façon Woodstock
Loin du réchauffé
Des City de Moloch
Fort rêveurs,
Forever Changes
Au chœur
D’un changement
Imminent
Garçons et filles
Ont raison:
L’amour est leur saison
Ils sont l’unisson
Contre la folie, la furie
Des tradeurs, traîtres
à toute heure
R.
|
||||
14. |
Eau de feu
02:11
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|||
Mon Angoisse, fière
Ma chère conseillère
Tu me dis:
«Quand les couleuvres
Du mal en patience
Serpentent:
Elles enserrent en silence
Nos têtes qui vacillent
Oh, les mauvaises filles!
Rendez-nous la pureté
De l’enfance
Et le secret du nonsense»
Eau de feu
C’est la rage de vivre
Eau de feu
Qui enivre le mieux
Mon Angoisse, fière
Ma chère conseillère
Tu me dis :
«N’oublie pas
Que tu dois oublier
La douleur d’exister
Pour la douceur d’aimer
Ne marche pas droit
Vis à l’envers, vies de travers
Et sois de tous les univers»
Feu et Feu.e :
Tout n’est qu’un jeu
Dont la règle s’est perdue
Je reste Pierre, mis à nu.e
Mon Angoisse, fière
Dans ma chair
Tu es ma chère
Conseillère
R.
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||||
15. |
Ena
03:33
|
|||
Au gré de ses passions,
Ena va où elle veut
Jamais affolée
Elle n’a ni feu
Ni maison
Fée délogée
Du logis
C’est elle, la Belle
En première
Position
L’Incendiaire
De mon cœur,
De mon cœur de bourreau
Qui vous a tant aimée
Autant que vous m’avez
Désarmé
Ena sait, Ena c’est
Ena vit, Ena veut
Ena rit
Des incendies
Et tout naturellement
Elle me porte au-delà
Des boniments, des serments
De ce que je ne suis pas
Elle a du chien
Ena, elle en convient, Ena
Elle est mienne, au présent
Et le temps qu’elle voudra
R.
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16. |
L'étincelle
02:14
|
|||
Ces temps derniers
Ces derniers temps
Tous s’éteignent, je reste brûlant
Dans la ligne de mire du présent
Je vois des retours perdants
Qui sont ces morts si vivants?
Des Amis, des Amours
Mes passés recomposés
Ces temps derniers
On m’a dit feu trop souvent
Je garde l’étincelle
Du regard, du regard
Je donne au hasard
La mèche revêche
Qu'ils aimaient
Tous s’éteignent, je reste brûlant
Amis, Amours
Ont-ils été?
Ou été eus?
Ont-ils bien ou mal vécu?
Mes Fleurs de vérité
R.
Mes souvenirs si grisants
Au miroir du présent…
|
BERTIER Brussels, Belgium
Pierre Dungen, radical crooner aux allures de dandy, prend l’essentiel du vivant que sont les quatre éléments pour conter ses histoires d’amour sous le nom de BERTIER.
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